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Depuis plus de 10 ans, le Groupe FITEC met en application le dispositif de Reskilling permettant ainsi à de nombreux candidats d’acquérir de nouvelles compétences par le biais d’une formation afin de répondre aux besoins actuels des entreprises.
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Michel Sebban PDG de Fitec : Reskilling pour faciliter l’embauche dans la Cybersécurité
Fitec est un organisme de formation spécialisé dans les formations informatiques et techniques depuis 1989. Le département Reskilling, propose une nouvelle approche de recrutement en fusionnant complètement le processus d’embauche et celui de la formation. Parmi ces spécialités ce cabinet compte la Cybersécurité. Michel Sebban PDG de Fitec estime que Reskilling qui propose la fusion de la formation et du recrutement, permet de faciliter l’embauche dans le domaine de la Cybersécurité.
Octobre 2016 par Marc Jacob
GSM : Pouvez-vous nous présenter votre entreprise ?
Michel Sebban : Fitec est un organisme de formation spécialisé dans les formations informatiques et techniques depuis 1989. Fitec, c’est 4 départements :
Les formations métiers
Les formations linguistiques et bureautiques à distance
L’accompagnement au changement, Ingénierie Pédagogique
Schémaplic, logiciel de schémas électriques
Le département Reskilling, propose une nouvelle approche de recrutement en fusionnant complètement le processus d’embauche et celui de la formation pour une meilleure efficacité de l’employabilité et une intégration réussie dans l’emploi.
Nous formons ainsi à plusieurs métiers en tension.
Exemples : Consultant Assistant à Maîtrise d’Ouvrage, Consultant Qualification Logicielle, Consultant Cybersécurité, Consultant BIG DATA ….
Nous avons ouvert en Janvier et Février derniers 2 promotions « Consultant Cybersécurité ». Lien vers le détail de la formation : https://www.devenez.fr/formations/co...
Ces formations permettent à de nombreuses ESN (entreprises de services numériques) de pallier à une pénurie de ressources en fusionnant le processus d’embauche et celui de la formation.
L’avantage pour l’entreprise étant de pouvoir étoffer ses équipes de nouveaux consultants formés et opérationnels à court terme mais aussi de fidéliser et de former les collaborateurs à des métiers pérennes de l’IT et de bénéficier de formations « éditeurs ».
GSM : quelle est votre produit ou service phare pour 2016/2017 ?
Michel Sebban : Le lancement de la formation de Consultant Expert Indépendant destinée à un public dit « sénior » sur le marché du travail.
Cette formation permettra à chacun des candidats de bénéficier d’un accompagnement sous 3 formes :
Coaching personnalisé
Une formation intense incluant la découverte des nouvelles techniques digitales
Le développement de la partie « business », par la mise en relation avec nos 150 partenaires et l’intégration à une ESN Digitale
GSM : A quels segments de clientèle vous adressez-vous ?
Michel Sebban : Nous parlons peu, voir pas du tout de clientèle. Il s’agit de partenaires avec qui nous traitons dans le cadre du recrutement de leurs futurs collaborateurs. Nous travaillons donc principalement en collaboration avec les ESN (ex-SSII).
GSM : Quels sont les points forts de votre offre ?
Michel Sebban : « Pallier à une pénurie de ressources » face à des métiers dits en tension pour lesquels il est aujourd’hui difficile de trouver les bons profils compte tenu du programme actuel des formations continues. En effet, nous formons à de nouveaux métiers qui ne sont pour le moment pas encore présentés à la sortie de l’école.
Le marché de l’IT évolue vite, nous pouvons donc via le process de FORMATION + CDI, répondre aux besoins du marché en temps réel.
Ce qui permet l’accès à un emploi pérenne pour les candidats.
Et pour les sociétés, disposer de consultants opérationnels et certifiés à court terme.
GSM : Comment accompagnez-vous vos clients ?
Michel Sebban : Une équipe RH et plusieurs Chefs de projets sont dédiés à l’accompagnement de nos partenaires dans le process de recrutement, de l’étude de leur besoin en termes de pré-requis candidats au montage des dossiers.
GSM : Comment est organisé votre réseau commercial ?
Michel Sebban : C’est une équipe de chefs de projets qui détectent les besoins de chacun de nos partenaires.
GSM : Pour conclure quel serait votre message à votre clientèle ?
Michel Sebban : Recruter autrement de nouvelles ressources difficiles à trouver dans l’IT en fusionnant totalement le process du recrutement et celui de la formation grâce au Reskilling.
Retrouvez l’intégralité de l’article sur : https://www.globalsecuritymag.fr/Michel-Sebban-PDG-de-Fitec,20161023,66421.html
La formation sur les métiers en tension : une solution au chômage IT ?
Avis d'expert : Grâce au dispositif de Préparation Opérationnelle à l'Emploi (POE), Fitec formera 800 personnes en 2016 sur des métiers en tension du numérique.
Par Christophe Auffray | Lundi 11 Juillet 2016
Chômage et pénurie peuvent-ils cohabiter dans un même secteur ? Oui, défend depuis des années l'ancien président de Syntec Numérique, Guy Mamou-Mani. "Nous vivons une véritable pénurie de ressources. Tous les chefs d'entreprise présents savent que nous avons du mal à recruter. Et dans le même temps, il y a du chômage. Oui c'est un paradoxe. Mais ce sont deux problèmes différents qu'il faut traiter différemment" déclarait-il en janvier 2015.
Deux problèmes qui pourraient bien cependant partager une même solution : la POE (Préparation Opérationnelle à l'Emploi), qu'elle soit individuelle ou collective. Le Fafiec, l'organisme collecteur, se félicitait tout récemment du retour à l'emploi de 2300 chômeurs en 2015 grâce à ce dispositif.
"Nous sommes les Meetic de l'emploi"
Fitec, un centre de formation privé spécialisé dans les métiers du numérique, peut témoigner de l'efficacité de la POE. "C'est une aubaine ce dispositif, pour tout le monde : les entreprises qui cherchent à recruter et les candidats qui sortent d'école ou qui sont en rupture de vie professionnelle et ne savent plus par quel bout prendre le marché du travail" affirme à ZDNet son directeur, Michel Sebban.
"Le dispositif de POEI est génial, par contre, tel qu'il a été conçu, il ne sert à rien" ajoute-t-il néanmoins. Un autre paradoxe ? A première vue seulement. Car, assure le spécialiste de la formation, dans sa conception initiale la POE a oublié d'organiser la rencontre des candidats et des recruteurs. Cela tombe bien, le patron de Fitec a une solution (sans en avoir le monopole) pour combler cette lacune.
"La POEI, sans nous [Ndlr : le centre de formation], n'a aucune chance de marcher. Il faut l'intermédiaire (…) Nous sommes les Meetic de l'emploi" n'hésite pas à revendiquer Michel Sebban. Un peu présomptueuse comme affirmation ?
Deux chiffres viennent lui donner un peu de corps : "en 2016, nous serons sur une base d'environ 800 personnes formées et recrutées avec un taux de retour à l'emploi de 97%". Et ce presque exclusivement en CDI (la POE impose légalement un CDD de plus de 12 mois minimum).
Pas de formation sans garantie d'un emploi
L'idée paraît simple : mettre le recruteur et son besoin au "cœur" du dispositif. "Le point de départ de toute action, c'est le besoin de recrutement". Mais n'est-ce pas donner un trop grand pouvoir de décision aux seuls employeurs ?
"Nous, nous ne sommes pas une école, nous formons des gens à des métiers (…) C'est ce qui plait aux recruteurs, aux candidats, à Pôle Emploi." L'intérêt pour les entreprises est évident : des salariés formés et immédiatement opérationnels.
Pour définir les besoins, Fitec sonde en permanence ses partenaires, principalement des ESN. Les recruteurs, mais aussi des éditeurs de logiciels, participent en outre activement au plan de formation, ce qui leur permet de s'assurer que les candidats disposeront des compétences qu'elles recherchent.
"Lorsqu'on a ce besoin de recrutement précis, identifié, formalisé de 15 à 20 recrutements sur un métier donné, alors nous lançons un sourcing" détaille Michel Sebban. Le centre prend ensuite contact avec Pôle Emploi qui orientera des chômeurs. Mais être au chômage ne suffit pas. Les candidats sont soumis à un processus de sélection. Et une fois encore, c'est le recruteur qui aura le dernier mot.
Seront formés ceux qui lors de la journée de job dating auront décroché une promesse d'embauche. Il s'agit d'une journée "intensive pour réaliser entre 600 et 800 rendez-vous pour une vingtaine de sociétés et environ 200 candidats. Nous cherchons à former des couples : un candidat et un recruteur."
L'erreur : "laisser la seule initiative de sa reconversion au candidat"
Sur la base du recueil des besoins des entreprises du secteur, Fitec propose ainsi en moyenne 12 cursus (tournants) sur des métiers en tension parmi lesquels développeurs, Objet, Java, .Net, consultant qualification logicielle, consultant CRM ou Big Data.
Mais un tel système structuré aussi étroitement autour des attentes des entreprises n'oublie-t-il pas les chômeurs et leurs souhaits ? Pour Michel Sebban, "la grosse erreur" de la formation en France est justement de "laisser la seule initiative de sa reconversion au candidat". Autant dire qu'il est très critique à l'égard du plan "500.000 formations" décidé par l'Etat.
"Toutes les formations à l'initiative des demandeurs d'emploi affichent un taux de retour à l'emploi de 30%. Au-delà de l'argent, c'est une perte de temps et de motivation pour les candidats. Former des gens à leur seule initiative, c'est dangereux et c'est même criminel, vis-à-vis de l'argent public, mais des individus eux-mêmes. On leur donne un espoir pour rien" juge-t-il.
Ce système est-il celui de la résignation pour le candidat à un emploi ? Pas nécessairement. Les témoignages de stagiaires recueillis par ZDNet (publiés prochainement) le confirment d'ailleurs. "80% des stagiaires ne connaissaient pas le métier avant qu'on leur en parle. Il faut être force de propositions." A cette fin, Fitec a créé le site devenez.fr.
Pour améliorer le dispositif, outre une simplification administrative de la POE (candidats et employeurs doivent fournir 30 à 40 pièces pour constituer le dossier), Michel Sebban préconise de réformer la POEC (Préparation Opérationnelle à l'Emploi collective) afin d'accroître le taux de retour à l'emploi, de 30% uniquement selon lui.
"Il faut l'arrêter et créer une POECS, c'est-à-dire une POEC sécurisée. Il faut garder la notion de groupe (…) mais je propose que chaque stagiaire qui rentre dans un dispositif de formation ait une promesse d'embauche."
Retrouvez l’intégralité de l’article sur : http://www.zdnet.fr/actualites/la-formation-sur-les-metiers-en-tension-une-solution-au-chomage-it-39839584.htm
Avec le reskilling les entreprises embauchent uniquement sur la motivation
Être embauché en CDI sans avoir 100 % des compétences pour le job, c’est comme croire au Père Noël ? C’est pourtant le principe du reskilling. Après avoir choisi des candidats sur leur motivation et leur savoir-être, les entreprises les forment gratuitement avant la prise de poste.
C’est un rêve de chercheur d’emploi. Et c’est une réalité depuis quelques années. Être embauché pour un métier que l’on ne saurait parfaitement exercer mais que l’on apprend en 50 jours, grâce à une formation de 9 500 euros tous frais payés*. Voilà ce que proposent quelques acteurs de la formation, spécialisés dans ce que les anglo-saxons appellent le reskilling, - que l’on pourrait improprement traduire par re-qualification - et qui désigne une fusion du processus de recrutement avec celui de la formation. En France, le concept est incarné par la Préparation opérationnelle à l’emploi individuel (POEI), mise en place en 2009 par Pôle emploi. Si elle peut se targuer d’afficher un taux de reclassement dans l’emploi durable de 73 % en 2014**, la POEI n’est que peu utilisée par les chercheurs d’emploi et par les entreprises : seulement 14 000 personnes en ont profité en 2015. C’est pourquoi des acteurs de la formation ont décidé de la démocratiser.
Optimiser la POEI
« Le dispositif a été imaginé pour les personnes à qui il manque quelques compétences lorsqu’ils postulent, explique Fabien Beltrame, responsable du département formation de Pôle emploi. L’idée est qu’à la signature d’un contrat [au minimum un CDD de 12 mois, Ndlr], le candidat suive une formation de 400 heures maximum pour se mettre à niveau ». La POEI a donc tout pour elle : outre la formation payée, le stagiaire est indemnisé et peut être défrayé pour ses déplacements, ses repas et son hébergement. En pratique pourtant, rares sont les cas où elle est utilisée : « Sans notre intervention, une entreprise ne perdrait pas son temps à rencontrer des candidats qui n’ont pas toutes les compétences requises en amont », déplore Michel Sebban, co-fondateur de Fitec, une société de formation dans l’IT qui se spécialise depuis 10 ans dans le reskilling. Comme d’autres formateurs, l’entreprise a décidé d’optimiser la POEI en jouant le rôle d’entremetteur. En amont de la formation, Fitec va chercher les candidats pour le compte d’un recruteur, ce dernier faisant son choix parmi des profils qu’il n’aurait peut-être jamais accepté de rencontrer dans un processus classique de recrutement. La solution est efficace puisque Fitec affiche un taux d’insertion dans l’emploi durable de 95 %, les 5 % restant étant liés à des abandons ou à un emploi décroché en cours de route.
Une sélection drastique, des entretiens originaux
La prochaine promotion comptera 75 stagiaires. Ils étaient 3 000 au départ à avoir répondu au mail d’inscription envoyé par Pôle emploi, avec qui travaille Fitec. « En mars, nous en avons sélectionné 300, qui sont venus pour une journée d’entretien avec des spécialistes du recrutement des métiers de l’informatique. Au cours de cette première phase, nous leur expliquons le concept du reskilling, nous observons leur comportement, testons leur motivation et leur donnons des conseils pour leur candidature », explique Michel Sebban. À la fin du mois, ils n’étaient plus que 177 à rencontrer les trente entreprises présentes pour la journée. Parmi elles, de très grandes sociétés de conseil en ingénierie comme Altran, et de plus modestes PME qui font du support informatique comme Codilog. Toute la journée, recruteurs et candidats enchaînent des job dating de 15 minutes. Les échanges sont forcément différents des entretiens d’embauche habituels, puisqu’au moment de rencontrer l’employeur, aucun candidat n’est capable de pratiquer l’un des trois métiers proposés : consultant CRM Salesforce, consultant qualification logiciel ou ingénieur d’affaires.
L’enjeu de l’entretien se joue sur les soft skills, c’est-à-dire l’état d’esprit du candidat, ses valeurs, son comportement et sa façon d’appréhender le poste. « Tous ont des prérequis liés aux métiers proposés. L’idée, c’est de leur apporter par la suite les compétences qu’ils ne maîtrisent pas », explique Michel Sebban. Pour le métier d’ingénieur d’affaires par exemple, un commercial sera renforcé sur sa compréhension des systèmes d’information, et il aura les bases de certains langages de programmation afin qu’il puisse savoir de quoi il parle lors de rendez-vous client.
Encore timide, le reskilling couplé à la POEI à grande échelle n’est pas pratiqué par beaucoup d’organismes formateurs. On peut citer Evolution - Reskilling Center, basée à Boulogne Billancourt. Elle dispose de la même offre que Fitec, mais uniquement sur des métiers commerciaux. L'organisme de formation Demos y a recours également, pour des entreprises du secteur numérique. Surtout, le concept ne concerne que les métiers en pénurie de candidats : aspirants archéologues ou autres présentateurs TV, s’abstenir…
*La formation est prise en charge par Pôle emploi et par l’Organisme paritaire collecteur agréé (Opca) Fafiec qui finance la formation professionnelle des métiers du numérique, de l’ingénierie et du conseil, des études et de l’événement.
**Enquête Pôle emploi : Sortants de formation 2014. Les CDD de 6 mois, CDI, mission d’intérim de plus de 6 mois et créateurs d’entreprises sont considéré comme des emplois durables.
Paru le 05 Avril 2016 sur www.cadremploi.fr – Journaliste : Quentin Velluet
Retrouvez l’intégralité de l’article sur : http://www.cadremploi.fr/editorial/actualites/actu-emploi/detail/article/avec-le-reskilling-les-entreprises-embauchent-uniquement-sur-la-motivation.html
Témoignages - De la formation à l'emploi dans le numérique
Focus Métier : Comment intégrer l'entreprise, changer de métier ou de secteur sans avoir au départ les compétences requises par les employeurs ? La réponse, c'est la formation grâce au dispositif de POEI. Témoignages de futurs consultants CRM et analyste Big Data.
Par Christophe Auffray | Mercredi 13 Juillet 2016
Quentin Du Plessis - "J'en avais assez de l'industriel"
A 30 ans, Quentin a démarré dans l'industrie et dispose déjà d'une certaine expérience professionnelle et du monde de l'entreprise. Titulaire d'un DUT en génie mécanique et productique en alternance, il travaille en parallèle chez PSA. Il poursuit en Licence puis en école d'ingénieur, toujours en alternance, et toujours en travaillant au sein du constructeur automobile.
Diplôme en poche en 2012, il entre chez "une petite SSII". Il effectue ainsi des missions dans différents secteurs, dont l'énergie et le BTP. Il rejoindra ensuite Altran et retrouve le secteur automobile. Quentin choisit de quitter l'entreprise pour partir un an et demi au Canada.
"J'étais un peu parti parce que j'en avais assez de l'industriel. Je voulais changer de secteur" témoigne-t-il. A son retour en France, il ne dévie pas et souhaite toujours se réorienter, sans encore savoir vers quoi précisément.
"J'ai reçu un mail de Pôle Emploi me demandant si j'avais envie d'apprendre un nouveau métier". Ce métier, c'est celui d'ingénieur d'affaires. Par la suite, Fitec lui propose de postuler à la formation de consultant CRM. L'occasion pour lui de découvrir et un nouveau métier et un nouveau secteur, celui de l'IT.
Lors du job dating, plusieurs recruteurs retiennent son profil. Il signera par la suite un CDI (démarrant en septembre) avec une société de conseil : EI-Technologies. D'ici la fin du mois, le stagiaire Fitec va développer sa maîtrise de l'outil Salesforce, mais aussi ses connaissances sur "la posture du consultant, la gestion de projet, le marketing, le social CRM…"
Quant à la formule de la POEI, forcément elle présente des atouts : "J'ai un job qui m'intéresse, je fais la formation et contrairement à l'école, j'ai à l'issue une entreprise qui m'attend avec un emploi pour moi. C'est une vraie plus-value"
Stephen Minot : "Des postes pour lesquels je n'avais aucune expérience"
Lorsqu'on s'engage dans un cursus, ce n'est pas toujours en ayant en tête une idée précise du métier qu'on envisage de faire à la fin de ses études. Il arrive aussi qu'un jeune diplômé veuille se réorienter. Comment faire alors ? En retournant sur les bancs de l'école ? C'est une possibilité.
Stephen Minot, 27 ans, titulaire d'un Master 2 en marketing décroché auprès d'une école de commerce, a lui fait un autre choix. Il se destinait au départ à un poste dans une agence digitale. Mais après son stage de fin d'études, il décide de s'orienter vers le conseil. Pas simple cependant de convaincre des cabinets de le recruter en tant que consultant.
"J'ai été amené à postuler sur des postes pour lesquels je n'avais ni expérience ni formation" reconnaît-il. Par du networking, il est finalement orienté vers un centre de formation, Fitec, pour se former au poste de consultant CRM Salesforce.
"Lorsque j'ai vu le type de missions proposées, avec des projets assez transverses, je me suis dit que c'était cela qui m'intéressait vraiment". Quant à la solution Salesforce, elle constituait "un moyen de faire de l'opérationnel sur de la transformation digitale".
Toutefois, pour acquérir compétences et connaissances d'un consultant en participant à la formation, financée dans le cadre d'un POEI, Stephen Minot devait d'abord convaincre un recruteur à l'occasion d'un job dating. Son profil sera finalement retenu par CSC.
Pour le stagiaire et futur consultant en CDI, ce type de formation très opérationnelle a permis de lever les freins des employeurs. "Cela les sécurise dans leur choix d'avoir une personne qui rentre avec déjà une certaine connaissance du métier et une capacité de réflexion."
"Je sors du RSA et un CDI, cela vaut tout l'or du monde"
Le 3e stagiaire interrogé par ZDNet a 29 ans et est doté d'un copieux bagage en formation initiale : école d'ingénieur généraliste ( cursus mathématiques/informatique et spécialisation en architecture logicielle et sécurité informatique), badge en management et conseil informatique, puis un master en sécurité informatique.
Mais après ses études, il n'a pu trouver un emploi qui lui aurait permis "d'augmenter ses compétences en sécurité informatique et de travailler plus dans l'analyse de données." Pour lui, ce sera le chômage pendant plus de deux ans et le RSA.
Que lui reprochent les entreprises rencontrées en entretien ? "De ne pas avoir le niveau technique et ils ne voulaient pas former de juniors dans les compétences techniques." Comment alors se former ? Pôle Emploi ne proposait pas alors de formation correspondant à ses attentes, ou alors à ses frais.
C'est malgré tout l'agence pour l'emploi qui l'orientera par mail vers le centre de formation et le site devenez.fr. "Avec la POEI, on forme des BAC+5 et la formation est intégralement payée. Et cela, c'est avantageux" se réjouit-il.
A la clé une formation qui l'intéresse, consultant analyste Big Data, et un emploi en CDI chez Jems (pôle DataFactory) à partir de septembre prochain. Ce qui a intéressé l'employeur, c'est son profil à la fois de développeur et de statisticien. Depuis mai, le futur consultant apprend ou renoue avec la programmation sur divers langages, les statistiques et probabilités, l'infrastructure et l'architecture informatique.
"Je sors du RSA et un CDI, cela vaut tout l'or du monde. Et puis, c'est un métier sous tension, amené à évoluer." Le stagiaire souhaite, une fois dans le monde du travail, "effectuer le maximum de missions, tous secteurs, et sur différents postes : collecte, infrastructure, analyse… vraiment voir tous les processus." Un domaine en particulier l'intéresse : les objets connectés dans le domaine de la santé.
Retrouvez l’intégralité de l’article sur : http://www.zdnet.fr/actualites/temoignages-de-la-formation-a-l-emploi-dans-le-numerique-39839714.htm